Esu : l’ISC et l’ISTM Kisangani en voie de devenir de hautes écoles du commerce et des techniques médicales, un couronnement des efforts des DG ESUKA et ISETSHA

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Dans son mot d’orientation prononcé ce mercredi 24 juillet 2024 à l’ouverture de l’atelier de prise de contact et de renforcement des capacités sur la bonne gouvernance, l’appropriation du système LMD et la numérisation des établissements du régime du conseil d’administration des instituts supérieurs techniques, artistiques et technologiques, le secrétaire permanent du CA-ISTAT a mis un accent sur le cas particulier de deux établissements de la ville de Kisangani. Il s’agit de l’ISC et de l’ISTM Kisangani.
Selon le professeur Arthur YENGA, ces deux institutions méritent de monter de niveau :  » Je voudrais que l’ISC Kisangani et l’ISTM Kisangani soient d’ici un ou deux ans des hautes écoles, qu’ils montent de niveau. Parce qu’avec ce que j’ai vu ici à l’ISC Kisangani, je prendrai leur dossier pour y travailler autant que pour l’ISTM Kisangani. J’ai été à Magopi ( site de l’ISTM Kisangani), j’ai vu le travail qui est fait. Il ne faut pas que les hautes écoles ne s’arrêtent qu’à Kinshasa ou à Lubumbashi. »
Abordé par la presse pour expliciter sa pensée, le secrétaire permanent du CA-ISTAT reconnaît que la transformation n’est pas pour aujourd’hui ou demain. Parce qu’il faut remplir un certain nombre de critères dont le nombre des enseignants qualifiés. S’il n’y en a pas, il faut faire appel aux enseignants des universités nationales pour certains cours, mais aussi des enseignants des universités étrangères surtout des pays francophones qui sont d’ailleurs disponibles. Il y a des enseignants du Canada, de la Suisse, de la Belgique, de la France.

Le professeur Arthur YENGA ajoute que la haute école du commerce de Kinshasa bénéficie d’un renfort des enseignants de l’université de Liège en Belgique. A Kisangani, au lieu que tout le monde aille en Belgique, on peut recourir à la coopération avec la Suisse, la France pour répondre à ce critère de la qualité et du nombre des enseignants.
La différence entre les instituts supérieurs et les hautes écoles se trouve au niveau de degré et niveau. Dans une haute école, il y a un problème de statut par rapport à l’importance des filières qui sont organisées. Les hautes écoles sont considérées au même niveau que les universités à l’ESU, c’est-à-dire qu’il y a renommée et qualité, conclut le professeur Arthur YENGA.

A noter que la transformation de l’ISC Kisangani et de l’ISTM Kisangani n’est pas un fait du hasard, mais plutôt un fruit des efforts fournis par les directeurs généraux, professeurs Jean-Claude ESUKA ALFANI et Désiré ISETSHA TAWITI et leurs membres des comités de gestion respectifs.

FROK