Recueillir les expériences des groupes marginalisés concernant le processus électoral en RDC et de discuter des leçons apprises afin d’informer les futures réflexions électorales, c’est le but des sessions d’échanges dont le go a été donné ce mardi 1er octobre 2024 à Kisangani par la secrétaire exécutive provinciale de la commission électorale nationale indépendante dans la Tshopo Aimée LIHAHA. Cette dernière a dans son mot déclaré : » Cette session d’échange post électoral, l’occasion est offerte dans le but de recueillir les expériences concernant le processus électoral 2023. Ceci permettra à l’organisateur IFES de disposer d’une bonne base d’informations tirées à la source qu’il va partager avec les hauts responsables de la CENI qui capitaliseront ces acquis. »
Chaque session d’information rassemble des participants issus de divers groupes tels que les femmes, les jeunes, les personnes vivant avec handicap et les peuples autochtones pygmées.
Elles offrent un espace d’échanges libre et constructif, où les citoyens partagent leurs préoccupations et esperances concernant la tenue des élections, leurs droits civiques, l’organisation des scrutins et la sécurité publique.
Les élections de décembre 2023 ont été riches en événements et marquées par des défis et des opportunités en matières d’inclusion, en particulier pour les groupes marginalisés : femmes, jeunes, peuples autochtones pygmées, personnes en situation de handicap et autres personnes vulnérables. Malgré les efforts pour promouvoir une participation électorale inclusive, ces groupes continuent à faire face aux obstacles importants qui compromettent leur plein exercice des droits civiques, explique Martial BUDUILE, chargé de suivi et évaluation de l’institut international pour les systèmes électoraux, en sigle IFES dans son mot d’orientation.
La participation active de toutes les couches sociales dans toutes leurs sensibilités dans le processus électoral est essentielle pour garantir la transparence, la crédibilité et l’intégrité des élections en RDC. Il est donc primordial de maintenir les espaces de dialogue et d’échanges existants entre la CENI et les parties prenantes afin de partager des informations pertinentes sur les leçons apprises du processus électoral.
En effet, l’axe 4 du plan stratégique et opérationnel de la CENI 2022-2026 souligne la nécessité d’une nouvelle culture de l’inclusivité pour une plus grande adhésion.
Au cours de ces sessions d’échanges d’identifier les défis et obstacles à l’inclusion rencontrés par les femmes, les peuples autochtones pygmées dans les processus politique et électoraux.
A la fin de la journée, les participants ont quant à eux remercie l’ONG IFES pour leur avoir donné l’occasion de s’exprimer sur le processus électoral 2023. Pour Marie Thérèse BOSAMBI du Réseau des Associations Congolaises des jeunes, en sigle RACOJ, c’est la satisfaction.
FROK