Faire du jardin zoologique et botanique de Kisangani, un de meilleurs sites touristiques de la République Démocratique du Congo, c’est l’objectif du projet conclu entre le gouvernement congolais à travers l’institut congolais pour la conservation de la nature et son partenaire Mister Adams de Kono compagny.
Cependant, cet ambitieux projet ne peut réussir sans l’appropriation des communautés locales et riveraines. Voilà qui justifie la tenue samedi 10 août 2024 de cette rencontre. Au cours des échange, le directeur technique de l’ICCN Paulin TSHIKAYA explique aux représentants des habitants du village BATIAMBOMAKE et du quartier Zoo le bien-fondé de ce projet qui comporte trois phases importantes à savoir :
– La réhabilitation complète du jardin zoologique et botanique avec les nouvelles infrastructures;
– La restauration des enclos, au lieu des cages, il y aura des enclos semi ouverts;
– Enfin, le repeuplement, les espèces emblématiques du pays pour avoir toutes les espèces phares.
Pendant la phase des travaux de réhabilitation qui vont durer six mois, Pendant ce temps, il y aura des investigations pour la capture des animaux.
Étant donné que le jardin zoologique et botanique de Kisangani fait face depuis quelques années à la spoliation de son espace par des personnes se réclamant comme des ayants droit, le directeur technique de l’ICCN Paulin TSHIKAYA conscientise les communautés locales et riveraines à éviter de telles pratiques et à privilégier l’intérêt général. D’ailleurs, à partir de ce projet, elles vont tirer des dividendes avec entre autres la création des emplois au profit des fils et filles du coin. Tous ceux qui cherchent à obtenir des concessions dans le jardin zoologique et botanique de Kisangani doivent cesser. Parce que l’État va récupérer tout ce qui lui appartient, martèle le directeur technique Paulin TSHIKAYA.
Il annonce par ailleurs qu’une autre rencontre est prévue pour étudier comment l’ICCN et les communautés locales et riveraines vont collaborer pendant l’exécution des travaux de réhabilitation.
Ce qui est sûr, les communautés locales et riveraines seront impliquées totalement de la première à la dernière phase.
De l’autre côté, les participants accueillent avec des applaudissements cette bonne nouvelle. Ils prennent le ferme engagement d’accompagner et soutenir ce projet qui viendra développer tant soit peu leur milieu. Présents à la rencontre, les honorables Clément BOLIMA et SENGA OMARI Jordan respectivement vice président et rapporteur du conseil communal de la Tshopo ainsi que Jonathan DJUMA DATOGEDA, chef adjoint du quartier Zoo et plusieurs autres notabilités habitant la rive droite de la rivière Tshopo reconnaissent que le projet sera salutaire.
FROK