Tshopo : l’Office des routes en panne de réhabiliter les routes, le nouveau directeur provincial s’en défend

Redaction
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Hausse vertigineuse des prix des produits alimentaires et manufacturiers voire des produits pétroliers dans la ville de Kisangani, cela est la conséquence de mauvais état des routes tant nationales et provinciales d’intérêt public. Malheureusement, l’Office des routes, une entreprise de l’État congolais est présent dans la province de la Tshopo.
Quand il est question de les réhabiliter, l’Office des routes est écarté des marchés au bénéfice des entreprises privées.
Tel est le cas actuellement de la route nationale numéro 4, Kisangani- Beni, confiée à l’entreprise chinoise CCCC, sur cette même route dans sa partie Kisangani-Banalia, les travaux sont exécutés par l’entreprise Yetu, sur la route nationale numéro 7 dans sa partie Kisangani-Opala, c’est l’entreprise Kas logistique qui exécute les travaux alors que sur la route provinciale Kisangani-Ubundu, c’est l’entreprise King Construction.

Nouveau DP OFFICE DES ROUTES TSHOPO

Au cours de son tout premier tête-à-tête avec la presse boyomaise ce jeudi 21 novembre 2024,
le nouveau directeur provincial de l’Office des routes Tshopo a tenu à éclairer l’opinion publique.

Pour Bienvenu N’Djima qui vient de prendre ses nouvelles fonctions en avril dernier en provenance de la province de Lomami, la direction provinciale de l’Office des routes Tshopo n’a pas d’engins de travaux publics qui lui sont propres.
Et d’expliquer que la derniere dotation d’engins de travaux publics à la direction provinciale de l’Office de route Tshopo date de 2010.
Pour cet expert en la matière, un engin a une durée de vie de plus au moins 10 ans.

Les journalistes

Avec la nouvelle dynamique au pays, la dotation des engins aux directions de l’Office des routes sera pour bientôt, conformément à la promesse de la première ministre et cheffe du gouvernement de la République. En attendant le gouvernement provincial a décidé d’attribuer les marchés aux entreprises privées qui préfinancent les travaux tout en recourant à l’expertise de certains agents de l’Office des routes.

Autre difficulté, depuis 2021, le fonds national d’entretien routier, en sigle FONER n’a plus octroyé de fonds à l’Office des routes pour les travaux d’entretien et la maintenance des routes.
Mais le gouvernement de la République a financé la réparation de quelques engins et la mise en service du bac assurant la traversée sur la rivière Aruwimi à Banalia.

FROK