Trois institutions ont valablement représenté la province du Bas-Uele aux assises sur la prise de contact, le renforcement des capacités sur la bonne gouvernance et l’appropriation du système LMD qui ont eu lieu du 24 au 25 juillet 2024 à Kisangani. Il s’agit de l’institut supérieur des techniques médicales, ISTM Buta, l’institut supérieur des sciences agronomiques, vétérinaires et technologiques de Dingila, ISEAVT Dingila et l’institut supérieur de Développement Rural de Amadi, ISEA Amadi.
A l’issue des travaux, le chef de travaux
Faustin MASIKINI Ewale, directeur général de l’ISTM Buta et président de la conférence provinciale des chefs d’établissements de l’enseignement supérieur et universitaire de la province du Bas-Uele s’est confié à la presse.
Pour lui, c’est la toute première fois que les ISTAT du grand Nord puissent se retrouver pour échanger et surtout prendre contact et le renforcement des capacités autour de la gouvernance et de l’appropriation du système LMD. » Le DG de l’ISTM Buta déclare : » Nous avons profité de beaucoup de choses. Vous savez le LMD est un système éducatif nouveau qui nécessite l’encadrement du gouvernement. ». Ce dernier reconnaît avoir appris beaucoup de choses sur le plan de bonne gestion d’un établissement, de la coopération entre les établissements, parce qu’un seul établissement ne peut pas bien faire et surtout que nous sommes dans le système LMD qui nécessite la mutualisation des forces pour bien faire afin que d’ici 10 ans nous soyons forts à l’instar des établissements qui se trouvent en dehors de notre pays et qui sont impliqués dans le système LMD.
A la question des journalistes sur les effectifs des étudiants dans le Bas-Uele, le chef de travaux MASIKINI Ewale Faustin affirme que d’une manière générale, ils ont un très sérieux problème des effectifs des étudiants dans la province du Bas-Uele qui sont très faibles. Avec environ dix établissements opérationnels dans l’ensemble de la province, ils ne sont pas à mesure d’attendre 2000 étudiants.
Parmi les raisons évoquées : premièrement la plupart des élèves finalistes qui obtiennent leurs diplômes d’État préfèrent quitter la province pour aller poursuivre leurs études universitaires à Kisangani, Kinshasa et ailleurs. D’autres se lancent dans les activités minières et autres en minimisant les études supérieures.
FROK