En République démocratique du Congo, le gouvernement a décidé d’ouvrir la voie à la reprise les exécutions capitales. Dans une note signée par la ministre d’État , ministre de la Justice Rose Mutombo le 14 mars, la RDC a décidé de la levée du moratoire sur l’exécution de la peine de mort, en place depuis 20 ans. Si elle était prononcée par la justice, la peine n’était pas appliquée. Elle est notamment prononcée contre des militaires coupables de trahison, ainsi que contre des auteurs de « banditisme urbain entraînant mort d’homme.
Des réactions vont dans tous les sens selon qu’on est abolitionniste et retentionniste. Parmi les retentionnistes, c’est-à-dire ceux qui soutiennent l’application de la peine de mort, le chef de travaux Antoine GAMBOLIPAY ZEZIO BASINGEY. Au cours d’un entretien avec depechesdelatshopo.com ce samedi 6 avril 2024, cet enseignant des universités et vice-président de l’assemblée provinciale du Bas-Uele exulte.
Pourquoi ne pas se réjouir de l’activation de la peine capitale qui pourra aider la République à se débarrasser définitivement des traitres et des criminels de haute facture? S’interroge-t-il.
A trois décennies, plus de 10 millions des populations civiles et innocentes sont mises en péril. De milliers des déplacés internes à GOMA et des réfugiés Congolais dans les pays voisins de la partie orientale de la RDC à cause d’un petit nombre des traitres et Criminels.
La RDC est dans un état de nécessité.
D’où, elle ne devrait que decider la mise à mort de tout celui qui serait identifié au regard de la pertinente procedure pénale.
Ne pas se réjouir dénote à suffisance que les auteurs des tueries qui se commettent dans l’Est de la RDC seraient les Congolais eux-mêmes dont l’AFC, RDF/M23 seraient les complices, conclut le vice-président de l’assemblée provinciale du Bas-Uele, l’honorable Antoine Gambolipay Zezio Basingey qui est aussi juriste de formation.
Rédaction