A Kinshasa, la Salle Maiko du Bâtiment de la territoriale a abrité le mercredi 17 juillet 2024 les travaux de l’atelier organisé par l’ONG Actions pour la Justice, le Développement et les Droits Humains, en sigle AJDDH.
Les participants composés des députés nationaux et acteurs de la société civile ont pu, à cette occasion, poser un diagnostic global sur la lutte contre la corruption en RDC avant de retracer les implications et incidences directes et indirectes de la corruption tant dans
le secteur public que privé. Il a été aussi question d’analyser le rôle des parlementaires dans la lutte contre la corruption en RDC et de réfléchir autour des reformes et actions à mettre œuvre pour renforcer la lutte contre
la corruption en RDC.
Bénéficiant de l’appui de la Fondation Nationale Américaine pour la Démocratie ( en anglais National Endowment for Democraty, en sigle NED), cet atelier rentre dans le cadre du projet » Stop à la corruption pour l’émergence du Congo » exécuté deux ans par l’AJDDH, a fait savoir son directeur exécutif Jedidia MABELA.
Parmi les participants, l’honorable Laddy YANGOTIKALA, député national élu de la ville de Kisangani. Abordé par nos confrères de Kaba Lisolo, ce dernier explique : » Mon peuple périt par manque de connaissance. Une très belle activité où nous avons intervenu en tant que participant et sollicité l’implication de la population, de la base jusqu’à nous les décideurs, les parlementaires au sommet, afin que la RDC recouvre de sa plus belle robe datant. Nous nous sommes dépassés à ne pas culpabiliser les uns et les autres, chacun dans sa catégorie ; mais à prendre la responsabilité qui nous revient afin que tous, nous puissions lutter contre la corruption qui gangrène notre pays, elle s’observe à l’oeil nu ».
A noter que toutes les voix s’accordent actuellement sur le fait que la corruption ainsi que
d’autres anti valeurs comme le tribalisme, le clientélisme et le népotisme, constituent des
véritables freins à toutes initiatives privées ou publiques de développement en RDC.
Plusieurs ressources et institutions sont mobilisées pour lutter contre ce fléau qui continue
malencontreusement à amenuiser et à gangrener les politiques publiques impulsées parl’Etat
congolais et les aides au développement que lui apportent ses partenaires stratégiques.
La nouvelle législature qui arrive avec beaucoup d’énergie et du sang frais, représente une
véritable opportunité de mutualiser les forces avec les parlementaires afin de s’engager
davantage dans la lutte contre la corruption espérant obtenir des résultats beaucoup plus
impactant pour le bien être collectif des congolaises et congolais.