Au cours de la réunion hebdomadaire du conseil des ministres tenue vendredi 20 septembre 2024, le président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a, dans sa communication, fait mention de l’urgence d’améliorer la gouvernance dans le sous secteur de l’enseignement supérieur.
Selon le compte rendu lu par Patrick MUYAYA, ministre de la communication et médias porte parole du gouvernement, bien qu’étant un pilier fondamental de l’éducation nationale, le sous secteur de l’enseignement supérieur et universitaire congolais est confronter à une prolifération excessive d’établissements universitaires et instituts supérieurs qui ne respectent ni les normes de qualité ni les exigences de viabilité technique.
Le président de la République tient à mettre fin à cette situation qui compromet la formation adéquate des étudiants et ne parvient pas à répondre aux besoins de développement du pays , déroge au standard requis au niveau régional et international et remet en cause la pérennité d’un certain nombre d’établissements et la qualité des ressources humaines engagées.
L’assainissement de ce sous-secteur étant un impératif pour la transformation de l’éducation en un véritable levier de développement et en un facteur de compétitivité au niveau tant régional qu’international, le président de la République a évoqué l’impératif de rétablir l’ordre et la clarté dans le secteur en assurant la stricte application des textes en vigueur notamment la loi cadre numéro 14/ 004 du 11 février 2014 sur l’enseignement national. A cette fin, a-t-il insisté, il est crucial de se concentrer sur les éléments suivants :
– le respect des critères de viabilité des infrastructures des établissements de l’enseignement supérieur et universitaire;
– la stricte observance des conditions définies dans la loi numéro 18/038 du 29 décembre 2018 portant statut du personnel de l’enseignement supérieur, universitaire et de la recherche scientifique en termes de gestion de la carrière du personnel administratif, scientifique et académique;
– l’amélioration des conditions de travail des enseignants et chercheurs dont le processus est lancé.
Par conséquent, le président de la République a invité la ministre de l’enseignement supérieur et universitaire à initier l’évaluation des recommandations issues des états généraux de l’enseignement supérieur et universitaire.
FROK