L’invalidation de l’honorable Theoveul Lotika Likwela par la cour constitutionnelle ne cesse de susciter des réactions. Le dernier cas en date est celui de ce samedi 6 avril 2024.
Au cours d’un point de presse, des jeunes boyomais se disent profondément attristés par les pratiques injustes que l’honorable Theoveul Lotika Likwela ne cesse de subir depuis l’avènement des élections des gouverneurs et vice-gouverneurs de 2022 dans la province de la Tshopo imposant à tort une femme bénéficiaire en son temps des décisions judiciaires inimaginables suscitant des réactions controversées.
Ils ajoutent : » Aujourd’hui encore, toujours la même femme, portée par les mêmes signaux d’injustice, force l’invalidation de l’honorable Theoveul Lotika Likwela en tant que député national alors que ce dernier est parmi les plus aimés de la population puisque son passage comme député provincial a laissé des traces indélébiles faisant de lui un populaire dans la ville de Kisangani. Son élection n’a jamais été pour autant une surprise comme l’est aujourd’hui son invalidation que nous pensons temporaire puisque nous osons croire que la cour constitutionnelle va corriger ses erreurs matérielles et va le réhabiliter. »
Cette décision judiciaire invalidant cet élu légitime, si elle n’est pas corrigée, portera atteinte à ses droits politiques et impactera négativement les femmes en les orientant vers les anti- valeurs parce que dans le cas précis, quoi qu’encore une fois, c’est la même femme qui tend à arracher par la force la victoire de l’homme, ça va entacher le bien fondé de la masculinité dite positive, car dit-on » Mwasi abongaka n’a moyibi te, la masculinité positive doit promouvoir les mérites, pas les anti- valeurs, la réussite de Theoveul Lotika Likwela était une source d’inspiration pour de nombreuses femmes, les encourageant à travailler dur et à faire croire en leurs capacités.
Cependant l’invalidation de son mandat et la validation récente d’une femme après sa réussite légitime envoient un message contraire aux valeurs d’égalité et de mérites. Cela pousse les femmes à penser que pour réussir, il faut se résigner à laisser les hommes travailler, à se considérer comme faibles et à se tourner vers des pratiques malsaines pour détenir le pouvoir ou exceller dans les anti valeurs, font-ils savoir.
Nous refusons cette vision rétrograde et discriminatoire. Nous croyons en la capacité des femmes à exceller dans tous les domaines y compris en politique. Nous appelons à la fin de ces pratiques injustes et à la promotion d’un environnement politique équitable et respectueux des droits de tous, precise Déborah Mbete.
Mais auparavant, la jeunesse Boyomaise qui soutient le député Theoveul Lotika salue la nomination pour la première fois dans l’histoire politique de la RDC, d’une femme première ministre et cheffe du gouvernement.
Au cours de cet échange avec la presse, cette jeunesse rend un vibrant hommage au chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi pour le choix judicieux porté à madame Judith Suminwa Tuluka.
Ce qui atteste que le chef de l’Etat fait de la masculinité positive, son cheval de bataille.
« Le Choix du chef de l’Etat est porté sur une femme pétrie des valeurs positives, compétente, avec des atouts nécessaires capable de l’accompagner dans l’atteinte de ses objectifs productifs pour la RDC.
La jeunesse Boyomaise en soutien à l’honorable Theoveul Lotika dénonce le sabotage de cette politique du chef de l’État de la promotion de la masculinité positive dans la Tshopo, » concluent-ils.