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» Journaliste congolais, erreurs professionnelles et préventions », thème au centre de l’atelier de formation des professionnels de médias de la ville de Kisangani. Avec la présence d’une vingtaine des participants, cet atelier est organisé par le club RFI qui s’est donné la mission de renforcer les capacités des jeunes journalistes du chef-lieu de la province de la Tshopo.
Il s’agit notamment des jeunes qui viennent de terminer l’université et ceux qui ont moins de 5 ans dans la profession. En outre, les organisateurs ont voulu que les anciens de la profession puissent participer pour intervenir lors du partage d’expérience de l’orateur principal qui est l’un des correspondants de RFI en RDC et secrétaire général de l’association des correspondants de la presse internationale dans le pays de Lumumba.
Quant au choix de la thématique, c’est partant des enjeux de l’heure liés à l’information et la communication. En fait, le journalisme est actuellement une profession menacée par beaucoup d’attaques venant des personnes qui ne sont pas des journalistes, mais seulement parce qu’elles savent s’exprimer ou écrire en français, possédant des téléphones s’improvisent journalistes, affirment les organisateurs.
Cela valait la peine d’un recadrage sur la façon de voir le métier, de concevoir le journalisme et de comprendre les faits dans la profession.
Ainsi, intervenant en vidéo conférence à partir de Kinshasa, Pascal MULEGWA Biringanine a dans son exposé défini qui est journaliste en RDC avant de s’étaler sur les différentes erreurs professionnelles qui exposent leurs auteurs aux sanctions d’ordre administratif, juridique et professionnel( CSAC, UNPC et OMEC ).
A l’issue des échanges avec Pascal MULEGWA, les participants ont pu suivre les explications sur l’usage de l’application KineMaster pour monter les reportages vidéo à partir du téléphone portable.
A ce sujet, David Gaston MUKENDI declare :
» Pour le moment, nous ne pouvons pas être journalistes, si on ne sait pas comment bénéficier de petit temps à notre disposition pendant que les autres sont en train de traiter et publier les informations.
On a intérêt à proceder aux outils qui ne dépendent pas de
l’électricité, moins encore de déplacement pour aller traiter. Ainsi, nous avons fait appel à un confrère qui connait très bien l’usage de l’application KineMaster. Il a montré comment traiter les vidéos rien qu’avec le téléphone. Car on peut filmer avec le téléphone et traiter les images au moment. Ça permet de gagner en terme de temps, d’économie d’argent. »
A noter que l’Espace Culturel Américain situé dans l’enceinte de l’institut supérieur pédagogique, ISP Kisangani sert de cadre à ces assises de jours.
FROK