Au cours de cette double cérémonie de collation des grades et de clôture de l’année académique 2022-2023, l’institut facultaire des sciences agronomiques, IFA Yangambi verse dans le monde du travail 49 ingénieurs A1 et A0 en économie agricole, zootechnie, chimie et industrie agricoles, eaux et forêts, sols et eaux ainsi que médecine vétérinaire.
Dans son discours de politique générale, le recteur de l’IFA Yangambi, le professeur Baudouin Michel Théo s’appesantit longuement les réalisations et perspectives d’avenir pour un IFA Yangambi du 21e siècle.
Il affirme que l’IFA Yangambi a connu de nombreuses mutations et beaucoup d’investissements. Il s’agit d’un début. Son mandat est placé sur le double objectif de l’employabilité des diplômés et du retour progressif de l’institution sur le campus de Yangambi. Sur les deux fronts , des avancées significatives ont été réalisées avec l’appui du comité de gestion de l’IFA qu’il remercie sincèrement pour le travail extraordinaire réalisé et l’appui des forces vives positives variées.
Parlant du retour progressif des enseignements et recherches à Yangambi, le professeur Baudouin Michel Théo déclare que permettra de Se rapprocher du paysan de ses champs et de ses conditions socio-économiques de vie, Se rapprocher des stations de recherche merveilleuses de l’INERA et de ses partenaires, des forêts et des aires protégées pour rendre nos diplômés employables. « Nous ne souhaitons pas formé des agronomes hors sol, peut-être performants dans les ateliers et séminaires, mais insuffisamment habitués aux conditions réelles du milieu paysan, des contraintes mais aussi des opportunités de travail dans des terrains », ajoute-t-il.
L’ensemble des partenaires techniques, financiers, académiques de l’IFA Yangambi s’intègrent dans un objectif conjoint qui a été défini de manière nationale et internationale, faire de Yangambi un pool d’excellence pour le climat et la biodiversité.
Plus de vingt institutions de formation et de recherche dont l’INERA, le MAPE, l’UNESCO, l’ERAIF, l’UNIKIS en général et le CSB en particulier, le CIFOR, l’université de Gant, le musée royal d’Afrique centrale, le Jardin botanique national, Tropenbos, OCÉAN nous rejoignent dans cet objectif.
De nombreuses demandes hebdomadaires et mensuelle des organisations nationales et internationales me parviennent pour solliciter un ingénieur agronome, un ingénieur forestier, un ingénieur économiste pour intégrer leurs équipes.
Le CAFI a accepté notre proposition de 25 millions de dollars de financement de formation agronomique en RDC et nous démarrons nos études de faisabilité avec nos collègues de CIFOR.
Dans ce paysage de Yangambi du 21eme siècle, l’IFA Yangambi a un grand rôle à jouer dans la perspective d’une mutualisation des moyens techniques, financiers, administratif, académique et humain.
L’union fait la force, dit-on. Cet adage s’applique particulièrement au paysage de Yangambi dans le lequel l’IFA Yangambi a une place essentielle.
La recherche et la formation universitaire sont inséparables et s’enrichissent mutuellement des résultats respectifs.
Nous allons contribuer à la réussite de ce pari et de faire de Yangambi un pool d’excellence pour le climat et la biodiversité.
Dans un contexte institutionnel apaisé et consensuel pour un développement harmonieux et durable des populations vivant dans et autour du paysage de Yangambi.
Il remercie le recteur et le secrétaire général académique de l’université de Kisangani, le directeur général de l’INERA, le Directeur Chef de centre de l’INERA Yangambi qui ont tous oeuvré pour la signature d’un accord mettant fin aux nombreuses années de discussions et des tensions institutionnelles. Ce processus d’harmonisation a été financé par ENABEL et sanctionné par un arrêté ministériel et un arrêté interministériel. Tout est porté par le ministre de l’enseignement supérieur et universitaire.
De nombreux chantiers restent avec des exigences importantes notamment la réhabilitation des infrastructures qui est une priorité des priorités du comité de gestion. Cette réhabilitation s’effectue avec l’aide du gouvernement de la République Démocratique du Congo, de l’agence française de développement, d’Enabel et bientôt du CAFI. Le chantier d’informatisation et de numérisation de tous les documents et de tous les documents administratifs et financiers sont également en cours appuyé par l’AFD et ENABEL, le développement de la vision stratégique communes a débuté grâce au même appui tout comme la mise en place d’un centre de production des biens et services performants, conclut le professeur Baudouin Michel Théo
De leurs côtés, les professeurs Pitchou MENIKO et OSOMBAUSE JOËL, respectivement secrétaires généraux académiques et de la recherche ont chacun présenté les rapport d’activités de son secteur.
Enfin, la gouvernure de province représentée par le secrétaire exécutif du gouvernement provincial Sébastien Mbalanga Mbonde a, avant de clôturer l’année académique, félicité le comité de gestion pour le respect des instructions édictées par le ministère de tutelle mais aussi pour la qualité du travail.