La 6ème réunion ordinaire du Conseil des Ministres du gouvernement provincial de la Tshopo, présidée par le Gouverneur Paulin LENDONGOLIA LEBABONGA, a abordé ce mercredi un dossier brûlant : la problématique du chevauchement administratif entre le secteur de Lubuya-Bera et les communes voisines de la ville de Kisangani.
Le Ministre provincial en charge de l’Intérieur a présenté une situation préoccupante. Il a souligné l’existence d’une « administration parallèle », marquée par un chevauchement entre le secteur de Lubuya-Bera et les communes environnantes. Cette confusion administrative entraîne des tensions sur la gestion des ressources, la perception des taxes et l’organisation des services publics.
Le Conseil des Ministres a reconnu la complexité de ce dossier, qui menace la bonne gouvernance et la cohésion territoriale dans la ville de Kisangani.
Des mesures transitoires pour remettre de l’ordre
En réponse à cette situation, le gouvernement provincial a adopté des mesures transitoires destinées à stopper cette double administration. Ces décisions s’appuient sur les données de l’Institut Géographique du Congo (IGC) afin de délimiter plus précisément les territoires concernés.
L’objectif est de restaurer l’autorité publique dans ces zones en attendant une solution durable.
Vers la création de nouvelles communes
Le Conseil des Ministres a également évoqué une perspective plus structurante : la création de nouvelles communes à Kisangani. Cette réforme, une fois mise en œuvre, devrait permettre de redessiner les limites administratives pour prévenir définitivement ce type de chevauchement.
En attendant, les autorités provinciales ont insisté sur la nécessité d’une collaboration étroite entre les administrateurs locaux et la population afin d’éviter toute escalade ou malentendu autour de ces mesures transitoires.
Affaire à suivre…