Depuis l’installation officielle de Donatien Musumba Kabagalya en tant que chef de la division provinciale intérimaire des sports et loisirs de la Tshopo le 15 janvier 2025, cérémonie présidée par le ministre provincial des sports et loisirs, Masimango Simon Simon, une situation de confusion persiste. Et pourtant, cette cérémonie a marqué la fin des fonctions de Gilbert Nakabandi, l’ancien chef de la division, qui n’a d’ailleurs pas pris part à la traditionnelle remise et reprise avec son successeur.

Cependant, l’équipe de Gilbert Nakabandi, en particulier un chef de bureau, semble refuser d’accepter cette transition. En effet, le 4 février 2025, Anne Marie Mingi Kegba, chef du bureau de la division, a adressé une lettre aux différents assujettis de la division provinciale des sports et loisirs, dont BRALIMA, TACEMS, OASIS, l’Église de Jésus-Christ, ainsi qu’à tous les locataires de l’institution. Dans cette communication, elle annonce que tous les mouvements de paiement et procédures administratives se poursuivent comme par le passé, et que seule la signature de Gilbert Nakabandi, officiellement nommé chef de division, est valide. Elle justifie cette position en affirmant que des « inciviques » auraient cassé le bureau et emporté le sceau, une situation qui, selon elle, empêche la reconnaissance de l’autorité de son successeur.
Cette situation a provoqué une vive réaction de Jeannot Makombo, chef de bureau des loisirs, qui assure l’intérim du chef de division Donatien Musumba Kabagalya, actuellement en mission à Kinshasa. Dans une déclaration à la presse, Jeannot Makombo a dénoncé cette démarche, soulignant qu’elle constituait une violation flagrante des lois de la République et des textes réglementaires. Selon lui, une fois remplacé à la tête de la division provinciale des sports et loisirs, Gilbert Nakabandi ne peut plus exercer de fonction au nom de l’institution, notamment en ce qui concerne la perception des taxes et des frais de bail.
Jeannot Makombo a également lancé un appel aux autorités et aux services spécialisés pour qu’ils prennent des mesures urgentes pour résoudre cette situation et mettre fin à la confusion qui continue de perturber le bon fonctionnement de la division provinciale des sports et loisirs de la Tshopo.