Suite aux multiples plaintes des opérateurs économiques du secteur pharmaceutique faisant état des tracasseries administratives dont ils font l’objet, la ministre provinciale de la santé publique, hygiène et assainissement dans la Tshopo décide d’arrêter l’hémorragie. Bernard Furaha Anelima décide de surveiller les activités du personnel dans le secteur pharmaceutique.
Dans une note circulaire adressée aux responsables des établissements classés et non classés, dépôts pharmaceutiques, officines pharmaceutiques et autres, il est porté à la connaissance de ces derniers que le contrôle qu’effectuent les inspecteurs de la division provinciale de la santé et ceux de l’inspection provinciale de la santé au sein de leurs établissements doit désormais requérir au préalable l’avis et/ ou l’ordre des missions dûment signé par la ministre provinciale de la santé, actions humanitaires, genre, famille et enfant, et ce en vue d’assainir le secteur de la santé d’une part et d’autre part éviter aux opérateurs économiques des tracasseries de tout genre.
Cette mesure est prise dans l’intérêt de sécuriser les opérateurs économiques mais aussi et surtout canaliser toutes les recettes du secteur santé à la direction générale des recettes de la province de la Tshopo pour ce qui est des taxes, redevances et autres d’une part, et d’autre part au compte bancaire de la division provinciale de la santé de la Tshopo pour ce qui est des frais des prestations de la DPS et de l’inspection provinciale de la santé de la Tshopo.
Enfin, la ministre provinciale Furaha Anelima prévient que tout contrevenant s’expose à des sanctions sévères tant administratives que judiciaires.
FROK