Il s’est ouvert ce mardi 27 février 2024 à Kisangani l’atelier qui porte sur le renforcement des capacités d’application en matière d’exploitation forestière en vue de lutter efficacement contre le commerce illicite transfrontalier entre la RDC et les pays limitrophes. C’est le ministre provincial en charge de l’environnement qui a donné le go de l’activité.
Il est question au cours de ces assises de trois jours de partager l’information concernant l’exploitation et le commerce illégal des bois, sur les lois et règlements forestiers, maitriser les mécanismes de prévention et de répression des infractions relatives à l’exploitation forestière; maitriser les dispositions de la loi et les règlements forestiers relatifs à l’exploitation forestière; partager les dispositions légales et règlementaires relatives à l’exploitation et au commerce des essences forestières protégées ; détailler les procédures relatives au contrôle et à la saisie de bois.
Dans son mot d’ouverture, le ministre provincial en charge de l’environnement Patrick Madropio avoue que cette pratique fait perdre à la province de la Tshopo beaucoup des recettes pouvant booster son développement. Voilà, il félicite l’observatoire de la gouvernance forestière ( OGF) appuyé par World Resources Institute, en sigle WRI pour l’organisation de cet atelier.
De son côté, le coordonnateur de l’observatoire de la gouvernance forestière Essylot LUBALA affirme que l’exploitation illégale des bois causes beaucoup de pertes sur les forêts elles-mêmes mais aussi sur les possibilités de maximiser les recettes. Lorsqu’il n’y a pas de recettes, l’État n’a pas les moyens de sa politique.
Les participants à ces assises organisées par l’observatoire de la gouvernance forestière, une trentaine au total, viennent de la coordination provinciale de l’environnement, du Fond Forestier National, de la DGRAD et de la magistrature.
FROK