C’est la salle de la Cathédrale Notre-Dame du Très Saint Rosaire qui sert de cadre à cette importante conférence débat sur l’occultisme. Prêtres, religieuses et religieux de différentes congrégations ont répondu présents à cet exercice.
A cette occasion, trois orateurs entretiennent l’assistance sur différents aspects des pratiques occultes à Kisangani.
La professeure révérende sœur Brigitte Anibiloni planche sur » L’attitude d’un chrétien face aux pratiques occultes dans le milieu universitaire ».
Après avoir défini l’occultisme et donné les raisons de l’ascension de l’occultisme, la révérende sœur Professeure Brigitte Anibiloni énumère les diverses formes de l’occultisme à savoir la magie, la divination, le spiritisme, l’occultisme doctrinal.
La recherche des richesses, du matérialisme, la recherche du pouvoir ou de domination voire des connaissances, c’est ce qui pousse plusieurs vers l’occultisme, précise l’oratrice qui est aussi Administrateur de budget à l’université de Kisangani. Elle ajoute que face aux sollicitations,il est clairement établi qu’on ne peut pas suivre deux maîtres( Vrai Dieu et Satan ). Car, on sera obligé de s’accrocher à un et abandonner l’autre. Voilà pourquoi la révérende sœur professeure Brigitte Anibiloni recommande aux chrétiens de résister par la prière.
Face à un tel danger, un scientifique digne de ce nom, et aussi un universitaire chrétien, ne doit pas se donner à des pratiques occultes. » Ne nous laissons pas donc pas impressionnés par l’occultisme ou du paranormal, mais vivons dans la lumière de Christ qui apporte la vie, la paix, l’amour, la lumière et la grâce et bien d’autres bénédictions, alors que le monde de l’occultisme apporte la terreur, l’angoisse, la haine, la dépression, des malheurs et les ténèbres, conclut-elle.
De son côté, Abbé Victor Mbatu, directeur du centre de pastoral et de la radio Maria Kisangani a présenté la position de l’église catholique. Selon lui, ces pratiques occultistes sont incompatibles avec la foi chrétienne. Quand une personne fait allégeance à l’occultisme, cette personne ne peut plus communier au corps et au sang de Christ. Bref, la personne s’est excommuniée elle-même.
Pour les prêtres qui se retrouvent dans ces pratiques, une fois prouvé, des sanctions leur sont réservées.
Abbé Victor Mbatu relève qu’il a été constaté que l’occultisme est une réalité qui menace les clergés et les laïcs. Ainsi, on exerce la fonction prophétique pour dire non. Car les pratiques occultes sont contraires à la foi.
Enfin, l’abbé Anserne a abordé dans le même sens que ses prédécesseurs.