Les participants à l’atelier de sensibilisation sur la lutte contre les messages et discours incitatifs à la haine recommandent l’État congolais de sanctionner les responsables des messages et discours incitatifs à la haine conformément aux instruments juridiques en la matière. Il doit aussi réguler tous les messages qui passent dans les réseaux sociaux et vulgariser le code numérique dans les langues nationales à travers le Conseil Superieur de l’Audiovisuel et de la Communication, CSAC; l’Union Nationale de la Presse du Congo, UNPC et l’Observatoire des Médias Congolais, OMEC; obliger les acteurs politiques à prendre les engagements ou de les faire signer des actes qui les obligeraient à ne pas poser des actes incitatifs à la haine, renforcer la législation en la matière pour éviter l’impunité et enfin, depolitiser l’administration publique.
Les recommandations suivantes ont été adressées à la communauté internationale : appuyer le gouvernement congolais dans le mécanisme de gestion des plaintes contre les leaders politiques qui véhiculeraient des messages et discours incitatifs à la haine et appuyer techniquement et financièrement le BCNUDH; appuyer la vulgarisation du plan d’action de Rabat, appuyer financièrement et techniquement les Organisations de la Société Civile.
Aux organisations de la société civile, les participants recommandent d’organiser des formations des journalistes, des leaders politiques, religieux et communautaires sur la lutte contre les discours et messages de haine et intensifier les sensibilisations sur cette lutte, de vulgariser les textes légaux et réglementaires en rapport avec les messages et discours incitatifs à la haine, de sensibiliser la population sur les conséquences des messages et discours incitatifs à la haine
A noter que ces assises organisées à Kisangani du 29 au 30 septembre 2023 par le bureau conjoint des nations unies aux droits de l’homme ont réuni les acteurs de la société civile, des confessions religieuses, des journalistes, les responsables de la commission nationale des droits de l’homme, de la division provinciale des droits de l’homme, des leader communautaires et autorités locales. Les messages et discours incitatifs à la haine ont été au menu des échanges.
FROK