Quelques heures après la mort de quatre personnes de la famille Lisasi, les enquêtes sont allées très vite et la police nationale congolaise a réussi à mettre la main sur les présumés auteurs du crime.
A en croire nos confrères du média en ligne Singamwambe.info, ce sont les traces de sang qui ont conduit les éléments de la police nationale Congolaise jusqu’au domicile de présumés assassins du quartier Bombole, non loin de l’église Kimbanguiste au point kilométrique 10 sur l’axe routier menant vers la cité de yangambi dans la commune de la Makiso, affirme le commissaire supérieur principal Crispin Doagbili, commissaire provincial adjoint en charge de la police administrative ici dans la Tshopo, l’après midi de ce lundi 26 août 2024
La police a trouvé dans cette maison, une culotte et une chemise imbibées du sang et un de ces présumés meurtriers entrain de torchonner du sang au salon.
Les présumés meurtriers arrêtés sont au nombre de six dont deux femmes.
Il s’agit de :
1. Pascal Likunde
2. Martin Likunde Ikoy
3. Cedrick Likunde
4. Albert Kimbunga Kamango
5. Mme Chantal Likunde
6. Mme Béatrice Likunde.
La police les accuse d’avoir assassiné quatre personnes et blessé quatres autres personnes toutes d’une même famille dans la nuit de dimanche 25 au lundi 26 août 2024.
C’est vers une heure du matin que ces présumés bandits armés de machettes ont fait irruption au domicile de Franck Lisasi et ont tué ce chef de famille, son épouse madame Tshausiku Mayaza, sa belle sœur Collette âgée de 20 ans et son fils de 13 ans Fidèle Lisasi.
Ils ont blessé mesdemoiselles Suzane Mayaza âgée de 7 ans et Christiane Lisasi âgée de 8 ans et de messieurs César Lisasi âgé de 3 ans et Josué Lisasi âgé de 10 ans.
Les corps des victimes sont gardés à la morgue alors que les survivants sont internés dans une des formations médicales de la place.
Les raisons de ces meurtres ne sont pas encore connues.
Ces présumés assassins ont été déférés à l’auditorat militaire garnison de Kisangani.
La police nationale Congolaise déclare disposé d’éléments nécessaires contre ces présumés assassins.
En plus de vêtements, du seau d’eau, des machettes; la police se fie également des témoignages de deux enfants mineurs dont la fillette de l’un des présumés assassins.
A voir le modus operandi de ce meurtre, l’on pourrait croire aux meurtres dus au conflit intercommunautaire Mbole-Lengola mais en scrutant les identités des victimes et des assassins, il n’en est pas le cas.
Les assassins et les victimes sont membres de deux communautés majoritaires du territoire d’Isangi.
SINGAMWAMBE.INFO/ Rédaction