Mangobo a été considéré depuis des années comme une commune des barbares. Actuellement, la population de commune dite mathématique ne veut plus entendre de cette oreille. Elle est déterminée à changer l’image longtemps ternie de sa commune.
Madame Claudine BELA, coordonnatrice provinciale de la Commission Nationale des droits de l’homme dans la Tshopo s’en est rendu compte à l’issue d’une tribune d’expression populaire organisée jeudi 31 août 2023 par la Radio Télévision Amani dans le cadre du projet financé par Internews. Ayant pour thème La justice populaire, bonne ou mauvaise pratique ?, cette activité a eu pour cadre la grande salle de la paroisse Christ-Roi de Mangobo.
Une bonne occasion pour les jeunes de se défouler. Il y a ceux qui soutiennent la justice populaire et ceux qui s’opposent. Les deux groupes ont avancé les raisons qui tiennent debout.

Mais au finish, Claudine BELA a démontré qu’il fallait protéger la vie humaine, parce qu’elle est sacrée. La justice populaire atterrit toujours à la commission de certains crimes entre autres les pertes en vies humaines et laisser place aux juridictions de faire correctement leur travail.
Si la justice populaire a pris de l’ampleur, c’est parce qu’il y a eu crise de confiance entre la population er la justice. Voilà pourquoi il faut travailler le mental de la population juvénile de MANGOBO. Parmi les recommandations, il y a la lutte contre le chômage. Car, c’est le chômage qui pousse certains à voler et une fois attrapés, ils tombent victimes du lynchage. La meilleure solution, c’est que les jeunes se lancent dans l’entrepreneuriat, créer leurs propres activités génératrices de revenus pour l’auto prise en charge. A ce sujet, au lieu de gaspiller le temps et les mégas pour juste s’insulter, se créer des amitiés et inimitiés dans les réseaux sociaux, on doit savoir capitaliser les réseaux sociaux pour réfléchir ensemble sur l’entrepreneuriat et la création de leurs propres emplois.
En outre, il faut consolider la collaboration entre les jeunes et les autorités.
Lucien PUNGU/ FROK