Le phénomène d’enlèvement des enfants prend de plus en plus de l’ampleur dans la ville de Kisangani. Pas plutard que jeudi 18 janvier 2024, deux enfants ( le premier âgé de 17 ans et son jeune frère de 9 ans ) ont été kidnappés aux environs de la faculté de psychologie et des sciences de l’éducation de l’université de Kisangani dans la commune Makiso par des inconnus. Les ravisseurs exigeraient une rançon de 4000 dollars américains. Leurs parents lancent un cris d’alarme aux autorités et aux hommes de bonne volonté de leur venir en aide pour qu’ils retrouvent leurs progénitures.
C’est l’annonce faite vendredi 19 janvier 2024 par la coordinatrice provinciale de la commission nationale des droits de l’homme, CNDH dans la Tshopo.
Pour diminuer l’ampleur voire mettre fin au kidnapping des enfants à Kisangani, madame Claudine Bela précise que le sujet a fait l’objet d’une tribune d’expression populaire qui a lieu ce vendredi 19 janvier 2024 dans la commune Kabondo.
Les participants ont émis le vœu de voir la mise en place d’un noyau de communication sous forme d’un numéro vert où chaque fois qu’il y a des cas qu’on puisse dénoncer rapidement, le renforcement de la communication entre les autorités et le reste de la population, l’intensification de la sensibilisation au niveau des écoles et des marchés pour que le message atteigne la population habitant les coins les plus reculés de la ville de Kisangani. Il sera question de sensibiliser les parents, les éducateurs dans les écoles et les enfants sur comment détecter les ravisseurs, comment les dénoncer, Où et auprès de qui les dénoncer.
Enfin, Claudine Bela rappelle qu’entre 2022 et 2023, il y a eu des cas d’enlèvement des enfants dont certains revenant de l’école et d’autres sur les avenues suscitant des interrogations sur ce que les ravisseurs font de ces enfants surtout quand on sait que certains ravisseurs n’ont pas exigé la rançon. Une hypothèse fait un lien entre le phénomène Enlèvement des enfants avec les trafiquants des organes.