Élections des conseillers urbains, des bourgmestres et bourgmestres adjoints des communes, les différents candidats ayant déposé leurs dossiers aux bureaux de réception et de traitement des candidatures de la CENI, ces candidats doivent encore prendre leur mal en patience. Initialement prévues pour ce 19 juin 2024, ces élections sont renvoyées à une date ultérieure. CENI qui annonce ce report dans un communiqué de presse justifie que cela fait suite au manque des fonds pour l’organisation matérielle des scrutins.
Toutefois, les candidatures déposées et enregistrées dans les différents Bureaux de Réception et de Traitement des Candidatures ( BRTC) restent valables.
Après la clôture de dépôt des dossiers le 29 mai dernier, il faut attendre la décision de l’assemblée plénière de la centrale électorale congolaise pour connaître la suite du processus notamment la publication des listes provisoires des candidats, les contentieux des candidatures aux tribunaux de grande instance, la publication des listes définitives des candidats, la campagne électorale, les scrutins proprement dits, les contentieux des résultats, jusqu’à l’investiture des bourgmestres et bourgmestres adjoints élus par les gouverneurs de province en passant par la proclamation des résultats définitifs des conseils urbains, bourgmestres et bourgmestres adjoints.
Il faudra préciser ici que les bâtiments abritant les conseils communaux serviront des bureaux de vote pour ce double scrutin.
Dans la ville de Kisangani, par exemple, les conseillers communaux vont élire quatre conseillers urbains par commune pour faire un total de 24 conseillers urbains.
Selon les informations parvenues à dépêchesdelatshopo.com, pour la ville capitale de la province de la Tshopo, la CENI a réceptionné des dossiers des candidats comme suit :
– Kabondo 14 candidats dont 2 femmes
– Kisangani 8 candidats
– Lubunga 4 candidats
– Makiso 9 candidats dont 1 femme
– Mangobo 8 candidats dont 1 femme
– Tshopo 10 candidats dont 1 femme
Tandis que pour les élections des bourgmestres et bourgmestres adjoints, les dossiers reçus se présentent de la manière suivante :
– Kabondo 31 candidats dont 7 femmes
– Kisangani 39 candidats dont 13 femmes
– Lubunga 21 candidats dont 3 femmes
– Makiso 35 candidats dont 14
– Mangobo 29 candidats dont 10 femmes
– Tshopo 38 candidats dont 10 femmes
La commune Kisangani bat le record avec 39 candidats dont 13 femmes, suivie de la commune
Tshopo avec 38 candidats dont 10 femmes, Makiso avec 35 candidats dont 14 femmes, Mangobo avec 29 candidats dont 10 femmes, Kabondo avec 28 candidats dont 6 femmes et enfin Lubunga tient la queue avec 21 candidats dont 3 femmes.
Difficile pour l’instant de comprendre le pourquoi de la floraison des candidats bourgmestres dans les communes Kisangani et Tshopo. Ce qui n’est pas le cas aux communes Mangobo et Lubunga. Pour ces deux dernières, on sait que Mangobo est une commune mouvementée avec des affrontements réguliers entre des groupes des jeunes. Ainsi, pour la gérer , le chef de l’exécutif communal doit avoir des nerfs solides. Tandis que le conflit MBOLE- LENGOLA pèsera sur tout bourgmestre qui viendra. Autre aspect pour Lubunga, tous les conseillers communaux sont d’un même regroupement politique.
Pour ce qui est de la commune Kisangani, c’est une entité confrontée à une faible maximisation des recettes et la démographie est encore faible par rapport aux autres communes. En dépit des revendications et échauffourées entre jeunes, la commune Tshopo avec son extension à la rive droite de la Tshopo realise des recettes acceptables.
Il appartient aux scientifiques et autres analystes politiques d’éclairer l’opinion publique quant à ce.
FROK