Faustin NGALORI, chef de bureau en charge du reboisement au sein de la coordination provinciale de l’environnement et du développement durable en Ituri, a souligné samedi l’importance de l’application de peines exemplaires pour ceux qui endommagent le lac Albert. Ses déclarations ont été faites lors de la table ronde sur la gestion intégrée du lac Albert organisée ce samedi à Bunia par l’ONG Forum des Engagés pour le Développement Durable (FORED), indique une dépêche de l’ACP.
Ce cadre de la coordination provinciale a mis en avant que seules des sanctions strictes peuvent réellement faire respecter la loi concernant la protection de ce précieux écosystème, qui traverse trois territoires de la province de l’Ituri. « L’autorité du lac, c’est la loi. Et la force de la loi, c’est la pénalité. S’il n’y a pas de peines, quelle serait la valeur de ces textes de loi? », a-t-il déclaré.
Faustin NGALORI a également ajouté que toutes les régulations actuelles doivent être accompagnées de mesures strictes afin de réellement impacter les comportements destructeurs. Son message est clair : sans peines sévères, les efforts de conservation resteront largement inefficaces.
Le lac Albert, une ressource naturelle cruciale pour la région, subit actuellement de nombreuses pressions environnementales. La mise en place de politiques de protection plus rigoureuses et leur application stricte sont essentielles pour assurer son assainissement et sa préservation à long terme.
Dépêche de l’ACP