Haut-Uele : Isiro paralysé avec des journées ville morte, les opérateurs posent des conditions avant de reprendre

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La ville d’Isiro, chef-lieu de la province du Haut-Uele est à sa journée ville morte ce mercredi 29 mai 2024. Boutiques et magasins n’ont pas toujours ouvert leurs portes. Et pour cause, les opérateurs économiques de cette province sont en colère. Ils protestent contre la mesure du maire de la ville qui a scellé des boutiques et magasins qui n’ont pas payé les taxes.

A la base, un problème d’interprétation des taxes entre les chambres de commerce et la mairie de la ville d’Isiro.
Concernant la taxe de location sur échoppe au marché public urbain, il y a un problème d’interprétation de ce que c’est une échoppe, qui est petit local où on exerce le commerce, déclare Jean-Marie MAGO, premier vice-président de la fédération des entreprises du Congo au terme de l’assemblée générale extraordinaire de la FEC Haut-Uele tenue mardi.
Il explique que l »échoppe construite par la ville donnée en location aux commerçants et ceux-ci payent la location à cet effet.
Dans la nomenclature de la mairie, il y a plusieurs catégories d’échoppes. Même les entrepôts sont les échoppes, les stations services sont les échoppes, les grands dépôts de boissons sont les échoppes. Il y a un problème d’interprétation. C’est pourquoi on a demandé à ce qu’on s’asseoie et que l’on ait la même compréhension.
Ainsi, le maire de la ville a éclaté cette taxe à plusieurs catégories. Il y a de gens qui payent 125.000 FC, d’autres 380.000 FC, 380.000 FC., ainsi de suite.
Une autre taxe à la base du mécontentement des opérateurs économiques est celle portant sur le stationnement dans les parkings publics aménagés par la ville à cet effet.

 » Mais comme il se pose encore des problèmes, il faut qu’on discute, qu’on échange.Nous sommes des partenaires, si l’on nous considère comme des sous citoyens. Nous devons tout gober sans nous poser une moindre question, c’est une erreur.il faut que la taxe soit perçue, alors que nous qui la payons, nous sommes aussi satisfaits. Si l’on n’est pas satisfait, c’est ça le nez du problème.
On a écrit depuis longtemps aux autorités de la place notamment à l’assemblée provinciale, au procureur général qu’on nous aide à nous attendre avec la mairie.

On avait scellé les boutiques et magasins de nos membres. On a donné 48 heures aux autorités pour trouver solutions. Ça n’a pas été possible, c’est comme ça que nous sommes allés en grève.Nous sommes toujours disposés à négocier. » ajoutée Jean-Marie MAGO.

Armathe Manzeke