Fête mondiale de la musique à Kisangani : En dépit de belles chansons et de beaux textes, les mélomanes tuent la musique locale

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Concert populaire sur la paix

Initialement prévu pour ce vendredi 21 juin 2024, le concert populaire est reporté pour le dimanche 23 juin 2024 au rond point SGA dans la commune Makiso pour célébrer la fête de la musique dans la ville de Kisangani axée sur la paix dans la Tshopo en général et dans la commune Lubunga en particulier. Un concert populaire pour transmettre un message de compassion aux victimes des atrocités et de paix pour les belligérants.
L’annonce est faite au cours d’un point de presse animé par le président de l’association congolaise des musiciens, ACOM section Tshopo.
C’était l’occasion pour L-MANICHI de présenter au public sa structure qui vient de s’installer dans la région.

L-MANICHI, président ACOM TSHOPO

La musique boyomaise

La ville de Kisangani regorge bel et bien d’énormes talents dans la musique.Ils ont de belles chansons et de beaux textes. Malheureusement, ils n’ont pas de soutien et ce soutien n’est pas tout simplement en terme financier. Pour avoir un sponsoring, les musiciens boyomais doivent faire de mobilisation de beaucoup de mélomanes. Quand ces derniers participent massivement aux concerts, c’est le tout premier soutien apporté aux musiciens et cela va attirer les sociétés à les sponsoriser.
Ce qui bloque actuellement l’émergence de la musique boyomaise, c’est le manque des matériels, le studio de qualité et même quand il y a un studio de qualité, il se pose un problème d’acteurs mieux techniciens qui travaillent dans ledit studio. Ces derniers doivent s’adapter aux programmes mis à jour sur le plan international.

Pis MAMBA, musicien boyomais

Il a été constaté avec amertume que plus de 90% de tranches des médias locaux sont consacrées à la musique kinoise et étrangères. Ainsi, L-MANICHI et Pis MAMBA lancent un appel aux médias de la Tshopo à mettre en valeur les musiciens locaux en menant des recherches sur eux, en diffusant régulièrement leurs chansons, en participant à leurs séances de répétition et leurs concerts. Ils recommandent aux médias locaux d’accorder des tranches d’émissions réservées uniquement à la musique lboyomaise.
Étant donné que la nouvelle technologie de l’information et de la communication est devenue incontournable au 21eme siècle, les programmes des médias locaux sur les musiciens boyomais doivent être publiés dans les différentes plateformes numériques notamment sur YOUTUBE, FACEBOOK et autres.

De leurs côtés, les musiciens boyomais, pour mériter le soutien des mélomanes, devront produire des oeuvres de qualité.

FROK