A 10 jours des élections des sénateurs, gouverneurs et vice-gouverneurs, le président de l’Assemblée provinciale de la Tshopo, l’honorable Matteus Kanga Londimo rassure la population.
Au cours d’une interview dont l’intégralité a été diffusée ce vendredi 19 avril 2024 sur la Radio Flambeau de l’Orient, RFO de l’université de Kisangani, le speaker du parlement provincial explique : » Je suis le numéro 1 de l’organe délibérant et je sais qu’il y a une certaine révolution. Ne vous fiez pas aux apparences. Les gens risquent d’être surpris. Il y aura certainement des surprises qui ne seront pas désagréables mais au bénéfice de la population. Parce que nous nous disons que si la Tshopo rate ce quelqu’un là, je ne vois plus si nous pourrons continuer d’espérer. C’est pourquoi les gens pensent que nous sommes très rigoureux. »
Pour l’honorable Matteus Kanga Londimo, la composition des membres du bureau est le reflet de l’état d’esprit de l’ensemble des députés provinciaux. Étant donné que les électeurs et les candidats sont connus et le report à plus d’une fois de la date des élections au second degré rend les choix faciles : » Nous avons eu suffisamment de temps pour étudier qui est le bon candidat. A ce stade-ci, chaque député provincial sait pour quel candidat il votera. Et moi, je sais déjà pour qui je voterai. Je ne peux pas le citer maintenant sinon je violerai le caractère secret du vote. Mais je vous dis qu’à ce stade, je n’ai pas beaucoup d’efforts à fournir. Dès le départ, ceux qui me sont proches savent que j’ai déjà un choix que j’ai opéré et je ne tergiverse pas. Ceux là qui sont candidats sénateurs savent que je n’ai pas dit oui à deux personnes.
Ma position pour le gouvernorat, c’est la position de la majorité des députés provinciaux.
Le gouverneur qui passera le 29 avril, c’est mon souhait, mais par surprise désagréable, on peut aller au second tour. Je pense que la majorité des députés provinciaux sont d’accord avec le candidat que je soutiens. Elle sait déjà pour qui elle doit voter et ce sera pour le bien de la Tshopo. »
Au sujet du portrait robot du candidat gouverrneur à élire après les leçons du passé, le président de l’Assemblée provinciale est précis : » Cette fois-ci, nous voulons miser sur la qualité, le profil idéal, l’expérience. Par exemple pour le gouverneur, on ne peut pas avoir quelqu’un qui tantonne dans la gestion de la chose publique. Nous voulons une personne qui a eu déjà à gérer, qui a fait preuve d’une bonne gestion, quelqu’un qui a fait preuve de la moralité dans la gestion de la chose publique, un homme d’État, un homme qui aspire confiance, qui peut concilier tout le monde, qui peut se faire accepter par la majorité de la population. »
Il en est de même pour les sénatoriales : » Pour les sénatoriales, c’est la chambre des sages. Il faut avoir une certaine expérience, avoir un carnet d’adresses, être en mesure de représenter valablement la province. Parce que le sénateur est le représentant de la province au niveau national. C’est quelqu’un qui doit avoir un lobbying fort ».
Rédaction