Après une année de fermeture, l’Alliance française de Kisangani a de nouveau ouvert ses portes au public.
Dans une interview accordée à depechesdelatshopo.com, Sébastien ETONGO, directeur de l’AFRAKIS affirme que pour ne pas pénaliser les boyomaises et boyomais, il a plu à l’ambassade de France, après négociation avec le conseil d’administration de l’AFRAKIS, de réouvrir l’alliance française sous un format réduit, c’est-à-dire avec un service minimum.
Toutes les activités reprennent. Il s’agit notamment l’apprentissage de la langue française, la salle polyvalente qui accueille diverses activités notamment culturelles, une bibliothèque mieux une médiathèque avec de nombreux ouvrages offerts aux chercheurs et étudiants ainsi que le cours de l’informatique. Une innovation, cette fois-ci, le hall est offert gratuitement aux artistes les BDeistes, les peintures, les décorateurs peuvent venir exposer leurs œuvres gratuitement jusqu’au mois de décembre 2023. L’objectif est de faire revenir le public vers l’alliance française.
En outre, Sébastien ETONGO lance un appel au public de revenir vers l’alliance française qui est un grand centre culturel en vue de participer à l’émergence de la culture française et francophone et d’épanouissement personnel. Par la même occasion, il annonce la mise en place pour bientôt d’une programmation culturelle avec des conférences-débats sur des thématiques qui touchent la société, des spectacles de théâtre, des concerts musicaux pour la promotion des artistes locaux.
Il faut dire que l’idée de la fermeture de l’Alliance française de Kisangani était de la transformer à un institut français. Malheureusement, tous les préalables n’ont pas encore permis ce changement. Car, il y a une nuance entre une alliance française et un institut français.
En effet, les alliances françaises sont les associations de droit locaux mais bénéficiant de la subvention ou du soutien des ambassades françaises à travers le monde. Tandis que les instituts français sont de droit français. Le point de convergence de ces deux institutions, c’est l’enseignement de la langue française qui est une mission régalienne, mais également la diffusion de la culture française et francophone à travers le monde, conclut-il.
FROK