C’est la culture qui ouvre la revue de presse de ce vendredi 15 septembre 2023. A ce sujet, DEPECHESDELATSHOPO.COM titre à sa une : L’alliance française réouvre ses portes à Kisangani.
Après une année de fermeture, l’Alliance française de Kisangani a de nouveau ouvert ses portes au public.
Dans une interview accordée à depechesdelatshopo.com, Sébastien ETONGO, directeur de l’AFRAKIS affirme que pour ne pas pénaliser les boyomaises et boyomais, il a plu à l’ambassade de France, après négociation avec le conseil d’administration de l’AFRAKIS, de réouvrir l’alliance française sous un format réduit, c’est-à-dire avec un service minimum.
Toutes les activités reprennent. Il s’agit notamment l’apprentissage de la langue française, la salle polyvalente qui accueille diverses activités notamment culturelles, une bibliothèque mieux une médiathèque avec de nombreux ouvrages offerts aux chercheurs et étudiants ainsi que le cours de l’informatique. Une innovation, cette fois-ci, le hall est offert gratuitement aux artistes les BDeistes, les peintures, les décorateurs peuvent venir exposer leurs œuvres gratuitement jusqu’au mois de décembre 2023.
L’objectif est de faire revenir le public vers l’alliance française.
A l’enseignement supérieur et universitaire, LIBREREPOTER revient sur les agitations observées ça et là à la suite de la publication de l’arrêté ministériel portant permutation et nomination des membres des comités de gestion de certains établissements de la ville de Kisangani. « Grogne au sein des institutions de l’ESU Tshopo, MUHINDO Nzangi, chef d’orchestre », est le titre de l’article.
De l’institut supérieur de commerce (ISC), à l’institut supérieur pédagogique (ISP) en passant par l’Institut supérieur technique médical (ISTM), trois de quatre établissements remués, les étudiants ont revendiqué la mise en place effectuée par le ministère de tutelle, une revendication qui a débouché au jeu de pierre entre étudiants et policiers.
Et nos confrères de LIBREREPOTER de poursuivre que
si l’université de Kisangani est épargnée par ces troubles malgré quelques changements à son sein, ce qui n’est pas le cas dans d’autres institutions. cet arrêté fait suite à l’embrouille qui a eu lieu en août dernier à l’institut supérieur de commerce entre les corps scientifique, administratif, technique et le comité de gestion. l’ISC/Kisangani où les étudiants s’en prennent à Muhindo nzangi, qui selon eux, c’est un semeur de trouble. Comment peut-il, à moins d’une année, faire deux nominations alors que notre institution va de plus en plus mieux avec l’avènement du DG Jacques Riverain Lofemba, s’interroge un étudiant.
De son côté, abordant le même sujet, KABALISOLO.NET titre dans son éditoriale : Tshopo, MUHINDO Nzangi, ISC, ISTM, ISP, les troubles…Quand le remède est pire que le mal. Après avoir décrit les différentes étapes de la crise à l’ISC Kisangani ainsi que les réactions après la publication de l’arrêté, nos confrères de KABALISOLO.NET concluent que la décision prise par le ministre est loin d’être une panacée, car contrairement à l’idée qu’il s’est faite en prenant cette option, le remède est bien pire que le mal.
Dans un autre volet d’actualité, CONGO1.ORG se penche sur la coopération militaire entre les Emirats Arabes Unis et la République Démocratique du Congo passée en revue au ministère de la défense.
Ce média en ligne boyomais livre les détails sur l’audience que le vice-premier ministre en charge de la défense Jean-Pierre BEMBA Gombo a accordée jeudi à l’ambassadeur des Emirats Arabes Unis en poste à Kinshasa Anwar Othman Barout AL BAROUDI. Ce dernier déclare au sortir de l’audience que les Emirats Arabes Unis sont déterminés à consolider la coopération militaire avec la République Démocratique du Congo (RDC).
Le diplomate émirati était venu également pour remettre une invitation du ministre de la défense de son pays adressée à son homologue congolais pour participer à la 18 édition du salon de Dubaï 2023, prévue au mois de novembre prochain.
Enfin, KIS24.INFO annonce dans sa manchette : Kisangani, la piste de l’aérogare de Bangboka sera fermée du lundi au jeudi.
Cette mesure de la RVA vise à permettre la réhabilitation des chaussées aéronautiques, y compris la piste, le tarmac et le taxiway, ainsi que l’installation d’un balisage lumineux associé.
En outre, la piste sera ouverte pendant 3 jours, du vendredi au dimanche, afin de permettre l’exploitation du trafic sur toute sa longueur.
Les compagnies aériennes devront modifier leurs horaires de vol pour éviter de devoir atterrir ou décoller pendant la période de fermeture.