Au cours d’un point de presse animé dimanche à Kisangani, maître Patient BISELENGE Bobali s’est apesanti sur le conflit entre Mbole et Lengola tout en mettant l’accent sur les poursuites judiciaires à charge des commanditaires toujours attendues.
A la suite de ces conflits, dit-il, un procès a été ouvert devant le Tribunal Militaire de Garnison de Kisangani. Le verdict est tombé dans la soirée du vendredi, le 16 juin 2023. En conséquence, sur 43 personnes poursuivies, 13 ont été acquittées et 30 ont été condamnées du fait de terrorisme, meurtre, viol, de la participation à un mouvement insurrectionnel selon le cas. A ce sujet justement, maître Patient BISELENGE Bobali s’exprime en ces termes : » Je salue donc le travail bien fait de la justice. Cependant, je réalise que le travail fait jusque-là par la justice n’est pas encore achevé. J’avais appris lors d’un point de presse animé par le porte-parole du gouvernement provincial de la Tshopo que les commanditaires ou les tireurs de ficelles de ces conflits fonciers ayant entrainé des morts seront connus à l’issue du procès. Malheureusement, jusqu’au prononcé du jugement, les tireurs de ficelles tant vantés n’ont pas été cités. D’où mon inquiétude. La justice devrait donc continuer avec les enquêtes pour que la vérité soit tirée dans cette affaire et que les auteurs intellectuels soient traqués. »
L’insécurité foncière créée par certains membres de la communauté kumu à Kisangani.
Depuis un moment, certains membres de la communauté kumu constituent une menace pour les propriétaires de parcelles et concessions dans la ville de Kisangani, affirme maître Patient BISELENGE Bobali au cours de cet entretien à bâton rompu avec la presse boyomaise. En qu’avocat, j’ai déjà accompagné beaucoup de victimes des spoliations de leurs parcelles en justice mais sans succès.Il est inconcevable qu’une personne détentrice d’un certificat d’enregistrement régulièrement obtenus soit malmenée par certains kumu qui se réclament propriétaires de ces terres. Ce qui est très grave est que ces kumu se sont attaqués à la maison de formation des prêtres du Grand séminaire saint Augustin. Est-ce qu’une complicité ou une impuissance de l’Etat ?J’appelle donc aux instances judiciaires de la ville de Kisangani à intervenir promptement chaque qu’elles seront saisies de plaintes contre les pratiques de spoliations dont certains membres de la communauté kumu sont responsables avec leurs tireurs qui sont comptés parmi les avocats, les fonctionnaires véreux de l’Etat dont les magistrats, les agents des affaires foncières,…