Mars, mois de la femme se clôture en beauté dans la province du Bas-Uele. C’était samedi 30 mars 2024 à l’issue d’un atelier de deux jours organisé dans la salle des conférences de l’Espace SEMBE dans la ville de Buta par la Dynamique pour la promotion des droits des Femmes et filles en Milieu Rural, en sigle DYFEMIR.
Les participantes à ces assises sont venues de six territoires du Bas-Uele et de la ville de Buta.
Parmi les sujets développés à cette occasion, il y a l’implication de la femme et de la jeune fille dans la province du Bas-Uele, une bonne santé pour accélérer le rythme d’investissement en faveur des femmes et filles et la participation des femmes et filles dans la gestion de la chose publique.
Saisissant la balle au bond, les femmes du territoire d’Ango lancent un cri d’alarme aux autorités tant provinciales que nationales quant à l’insécurité totale qui sévit dans leur milieu. Une d’elles témoigne: » Je me tiens debout ici pour lancer un cri d’alarme concernant l’insécurité qui règne dans notre territoire d’Ango. J’ai perdu un parent à cause de cette insécurité depuis ma naissance jusqu’à nos jours« .
Pour sa part, Madame Espérance Kwaza, coordonnatrice de la DYFEMIR remercie le chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo pour l’importance capitale qu’il accorde à la femme congolaise. Elle profite de l’occasion pour annoncer que son organisation vient d’élaborer une feuille de route reprenant toutes les activités à réaliser par les femmes de la province du Bas-Uele dans la période allant de 2024 à 2028.
Enfin, clôturant les assises, après avoir rendu hommage au chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, le gouverneur de province salue la bravoure des femmes du Bas-Uele. Le professeur Jean-Robert NZANZA Bombiti ne manque d’adresser des mots d’encouragement à l’initiative de la DYFEMIR et promet le soutien de l’exécutif provincial.
» Que cet atelier soit un tremplin vers les nouvelles victoires pour les droits des femmes et l’égalité de genre dans notre province« , conclut-il.
EB/ FROK