La journée du mardi 18 juillet est et restera la plus efforique pour tous les habitants du territoire d’Ango n’ayant pas encore 50 ans de naissance. Avec sa superficie est de 34 764 km2, le territoire d’Ango est parmi ceux qui n’ont pas vu un gouverneur de province voyagé par route depuis 1975. Selon certains témoignages. D’autres ajoutent qu’à l’époque de la province orientale, le gouverneur Jean BAMANISA Saidi avait foulé le sol d’Ango pas par voie routière. Ainsi, le gouverneur de la province du Bas-uélé, NZANZA Bombiti Jean-Robert vient de démystifier l’adage selon lequel Ango est l’un des troux noirs de la République Démocratique du Congo. Il est arrivé en fin de la journée du mardi 18 juillet au chef lieu du territoire qui porte le même nom. Situé à plus de 300 kilomètres de la ville de BUTA (nord-est de la RDC), le professeur NZANZA vient de passer toute une journée pour parcourir seulement environ 100 kilomètres en moto.
Le 3e gouverneur du Bas-Uélé après le démembrement de la province orientale en 2015, a pris tous les risques de traverser la rivière de l’Uele à bord d’une petite pirogue à pagaie. « J’ai toujours reçu des rapports sur le territoire d’Ango, me voici pour témoigner la détermination du président Félix Antoine TSHISEKEDI Tshilombo de s’attacher à toute sa population sans discrimination aucune », propos du Gouverneur NZANZA Bombiti à la population du tout premier village du territoire d’Ango de l’autre rive de la rivière Uélé sur la route LIFOKO.Sur ce tronçon de 40 kilomètres, le cortège du gouverneur NZANZA Bombiti constitué d’une cinquantaine des motos a affronté de nombreux obstacles notamment montagnes, érosions et autres. Le long de la route, de petits villages, dont certains sont presque inhabités, traduisant les vestiges de phénomènes dus aux forces de la nature qui s’observent entre plusieurs kilomètres des forêts.
Le gouverneur de la province du Bas-Uele NZANZA Bombiti Jean-Robert est à la tête d’une forte délégation composée notamment du ministre provincial de l’intérieur MAZIAMBOLA Jean-Pierre, des responsables de l’armée, de la police nationale congolais, de la direction générale de migration, de l’Agence nationale de renseignement, sans oublier le député provincial de la circonscription électorale d’Ango Antoine GAMBOLIPAY.
Il faut préciser qu’Ango est un territoire qui partage les frontières avec la République Centrafricaine et le Soudan du Sud. Depuis plusieurs, il fait face à l’insécurité causée par la rébellion ougandaise de la LRA, les éleveurs nomades étrangers Mbororo mais aussi des rebelles centrafricains qui traversent la frontière pour semer l’insécurité en terre congolaise.
Rédaction